Vous trouverez ici certaines des réponses aux questions que vous vous posez par rapport à votre passage dans notre cabinet de d’imagerie médicale.
Préparer ma visite
- Votre ordonnance ou le courrier pour le radiologue (si vous en avez un)
- Votre carte vitale ou par défaut votre attestation de sécurité sociale
- Votre attestation de déclaration de médecin traitant
- Vos anciens examens relatifs à votre pathologie
- Votre analyse de sang si demandée
- Un moyen de paiement : carte bancaire, chèque ou espèce
- Votre produit de contraste pour l’IRM et le scanner (si demandé) ou autres produits pour les examens interventionnels
Vous devez nous informer dès la prise de rendez-vous si vous êtes enceinte (ou pensez l’être) pour tous les examens de radiographie, de scanner et d’IRM. Des précautions sont prises en particulier pour les enfants et les femmes enceintes face à l’exposition aux rayons X.
Vous aurez à nous signer une autorisation spécifique pour les femmes enceintes
Il n’est pas nécessaire d’être à jeun pour une grande majorité des examens, vous pouvez également prendre vos médicaments habituels sans contre-indication.
Cependant quelques examens spécifiques nécessitent d’être à jeun, vous serez informé au moment de la prise de rendez-vous des spécificités de votre examen s’il y en avait.
Comment se déroule l'examen ?
Vous pouvez retrouver les informations sur le déroulement des examens sur les pages spécifiques à chaque type de consultation :
Dans la plupart des cas, un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’examen par le radiologue. Le médecin analyse et interprète les images puis établit un compte-rendu écrit.
L’ensemble de vos résultats vous seront remis dans un délai qui vous sera précisé par la secrétaire médicale.
Nous vous demanderons de patienter environ une quinzaine de minutes après la fin de l’examen. Ensuite, votre médecin qui a posé l’indication de l’examen assurera le suivi de votre prise en charge. N’oubliez pas de le consulter avec les résultats de votre passage au cabinet d’imagerie médicale.
Vos clichés sont accessibles à tout moment sur notre outils en ligne « consulter vos résultats« .
Les résultats ne sont pas automatiquement transmis au médecin prescripteur (sauf urgences). Il vous appartient donc de lui ramener lors de votre prochaine consultation.
Concernant les rayons x et les produits de contraste
Les rayonnements ionisants sont utilisés soit pour réaliser une imagerie soit pour traiter les patients. Les techniques d’imagerie qui utilisent les radiations ionisantes sont les radiographies, la tomodensitométrie souvent appelée scanner, l’ostéodensitométrie et la médecine nucléaire (scintigraphies). Certaines de ces techniques permettent de guider des actes de radiologie interventionnelle.
Si les effets secondaires liés à de fortes doses de rayonnements ionisants sont bien connus des professionnels, les effets secondaires des faibles doses des radiographies et des scanners le sont beaucoup moins. Il n’existe aucune preuve que les examens d’imagerie diagnostique puissent être responsables de la survenue de cancers.
L’exposition naturelle aux rayonnements ionisants est estimée en moyenne en France à 2,5 mSv/an. A titre d’exemple, une radiographie de thorax délivre entre 0,005 et 0,01 mSv soit l’équivalent d’un à deux jours d’exposition aux rayonnements ionisants naturels.
Il ne faudrait pas que la crainte d’effets secondaires jamais démontrés soit responsable d’une perte de chance pour les patients et fasse oublier les importants bénéfices apportés par l’imagerie aux malades. Grâce à ces examens, les radiologues réalisent des diagnostics rapides et précis qui permettent de traiter les patients et de suivre l’efficacité de leur traitement.
Ce sont des substances injectables ou ingérables qui améliorent la visualisation des organes explorés.
Il existe plusieurs catégories de produit de contraste (PC). Les plus utilisés actuellement sont les produits de contraste iodés (pour le scanner) et les produits de contraste gadolinés (pour l’IRM)
Potentiellement, ils présentent deux inconvénients qui seront pris en compte :
- Ils peuvent être allergisants. En cas de réaction allergique avérée lors d’un examen antérieur, vous avez peut-être consulté un allergologue qui au moyen de tests cutanés a pu déterminer le ou les PC que vous ne tolérez pas. Rares sont les personnes « allergiques » à tous les PC.
- Si vous avez été testé, apportez le résultat des tests au radiologue qui vous prescrira le produit de contraste qui vous convient.
- Si vous n’avez pas fait de tests, il est importantde signifier, au moment de la prise de rendez-vous, que vous avez déjà eu une réaction allergique et si possible de préciser le PC en cause, le radiologue décidera alors du déroulement de l’examen..
- L’autre inconvénient des PC est qu’ils nécessitent un bon fonctionnement des reins. C’est pourquoi il peut vous être demandé de faire des examens de sang avant l’examen et à plus forte raison si vous avez des facteurs de risque (âge, hypertension artérielle, diabète…) En cas de risque confirmé, il peut vous être proposé de remplacer un scanner par une IRM ou par une échographie.
- Ils peuvent être allergisants. En cas de réaction allergique avérée lors d’un examen antérieur, vous avez peut-être consulté un allergologue qui au moyen de tests cutanés a pu déterminer le ou les PC que vous ne tolérez pas. Rares sont les personnes « allergiques » à tous les PC.
Si vous avez du diabète traité par metformine : du fait du risque d’acidose lactique et d’insuffisance rénale induite par les produits de contraste en particulier iodés, il est recommandé d’interrompre le traitement par Metformine le jour de l’examen et de le reprendre au bout de 48h.
Pour que votre examen radiologique se passe le mieux possible , voici quelques consignes à respecter :
- Avertir au moment de la prise de rendez-vous si vous avez déjà fait une réaction allergique lors d’un examen précédent avec produit de contraste, et apporter tous les documents en votre possession concernant cet incident :
- Compte-rendu de l’examen avec mention du produit de contraste.
- Tests allergologiques et carte d’allergie.
- Apporter les résultats sanguins concernant la fonction rénale en cas de facteur de risque (insuffisance rénale).
- Prévenir d’un éventuel traitement anti-diabétique par Metformine.
Les produits iodés peuvent être injectés en cas d’absolue nécessité (recherche d’embolie pulmonaire par exemple), mais il faut absolument en avertir le pédiatre après la naissance de l’enfant,car le seul risque est celui d’un dysfonctionnement de la thyroïde du foetus.
Produits de constrate iodés (PCI) : L’allaitement peut être poursuivi sans interruption lors de l’utilisation des produits de contraste iodés hydrosolubles. Cependant, par prudence, cette recommandation ne s’applique pas pour les prématurés et lors d’une insuffisance rénale maternelle.
Les PCI liposolubles sont par contre incompatibles avec l’allaitement en raison d’un risque de passage dans le lait et d’accumulation chez le nourrisson.
Produits de constrate gadolinés (PCG) : Même si le risque semble faible pour l’enfant allaité, une suspension de l’allaitement peut être proposée par précaution car les données sont encore peu nombreuses.
En cas de problèmes de thyroïde chez l’adulte comme chez l’enfant, il y a des précautions à prendre concernant les produits de contraste iodés et certaines contre-indications.
Les produits de contrastes injectés par voie intra veineuse lors de certains examens vont s’accumuler dans la thyroïde. Cette saturation de la thyroïde peut fausser les résultats d’une scintigraphie thyroïdienne ou rendre inopérant une radio-iodo-thérapie pendant de nombreuses semaines. S’il pense se trouver dans cette situation, le patient doit en informer le médecin radiologue et contact sera pris avec le médecin traitant.
Les examens avec produits de contrastes iodés sont également évités lors de poussées d’hyperthyroïdie.